"La question de l’eau constitue l’un des défis majeurs du XXIe siècle. Abondante sur Terre, mais inégalement répartie, cette ressource est aujourd’hui menacée par le changement climatique et les changements globaux. Elle nécessite une gestion solidaire et durable tant elle possède une valeur économique, sociale, environnementale et culturelle » (adapté de l’IRD ; L’eau au cœur de la Science).

Les systèmes aquatiques constituent le maillon essentiel de la stabilité des écosystèmes et de la durabilité de nos sociétés. Aujourd’hui, la sécurité alimentaire, la santé humaine, et les activités économiques sont potentiellement menacées par les effets du dérèglement du cycle de l'eau. L’eau, perçue comme une ressource vitale pour l’humanité, est l’objet de nombreuses recherches dans notre communauté scientifique. Avec le franchissement en septembre 2023 de la 6° limite planétaire en lien avec l’eau, il devient de plus en plus nécessaire de s’interroger sur une gestion durable de cette ressource et de sa protection en tant que milieu de vie.

Le développement des territoires ruraux aussi bien qu’urbains, nécessite de mieux articuler les besoins et les possibilités, jusqu'à revoir parfois certaines limites réglementaires. Si la technologie, de plus en plus accessible, jouera un rôle fondamental dans cette adaptation, l'innovation sociale et écologique doivent aussi y trouver toute leur place. L'eau ne peut pas se revendiquer, et il est indispensable que les différents secteurs de la société et de la recherche travaillent ensemble, portent des diagnostics communs sur les situations, s’interrogent sur la durabilité des pratiques en confrontant leur analyse et leurs visions.

De cette situation découlent des besoins croissants dans les approches de recherche transdisciplinaires, associant sciences sociales, économiques, environnementales et ingénierie, abordant les questions liées aux petits et grands cycles de l’eau. Il est donc important de structurer les interfaces entre ces acteurs de la recherche, de promouvoir la diffusion de leurs travaux vers la société et les acteurs de terrain, inciter le montage des projets collaboratifs et faciliter la lecture et l’accès aux diverses compétences et expertises.

Le colloque s’inscrit dans cette perspective ambitieuse et souhaite interroger les connaissances sur les notions croisées de quantité/qualité dans une logique pluridisciplinaire / interdisciplinaire / transdisciplinaire présentant les actions de recherche collaboratives dans le domaine de l’eau, visant un développement durable et une gestion respectueuse des ressources en eau, qualitative et quantitative, de l’amont à l’aval des territoires, à l’échelle des petits et grands cycles et dans un contexte de changement climatique, et plus généralement de changements globaux. L’organisation du colloque interagira fortement avec le réseau R3 NAIADES ainsi qu’avec l’Institut des transitions d’UB (Living Lab Eau). Une participation active de Bordeaux métropole via la Direction de la Recherche, de l’Innovation et de la Transition Ecologique de la Régie de l’Eau Bordeaux Métropole, est prévue. Des end-users tels que VEOLIA ou SUEZ, des syndicats gestionnaires de ressources ou d’ouvrages, tels que le SMIDDEST, le SIBA seront également impliqués (stands, exposés, présentations d’actions, ...).

• Voici ci-dessous l'adresse du lieu où se tiendra le congrès :

Le GRUTTEE est une association qui regroupe des universitaires français exerçant leurs activités en traitement des eaux ou sur des thèmes connexes : assainissement, potabilisation, traitement d'effluents industriels, protection des ressources. Ce réseau regroupe des compétences en recherche dans des disciplines diverses : chimie, microbiologie, physico-chimie, biologie, génie des procédés, santé publique, sciences humaines et sociales…

 Le GRUTTEE c'est :

• Un congrès bisannuel
  
• 50 conférences thématiques ou plénières
  
• 120 participants (10 % hors france)